mercredi 28 novembre 2012

Version française

VENTES AUX  ENCHERES

Maria Lagrange

SVV PIASA

 14h, VENDREDI 30 NOVEMBRE

Espace Pierre Cardin

1 avenue Gabriel, 75008, Paris

 
EXPOSITION à l'espace Pierre Cardin
le jeudi 29 novembre de 11h à 18 h et vendredi 30 novembre de 11h à 12h 

 
Tableau mis en vente : "In Situ", Lot n°34
1988-1995
Huile et soie en tissu et papier sur toile de lin
Signée en bas à droite, 24 x 19 cm
Provenance : Atelier de l'artiste
Collection particulière, Paris
 










Contact : Andrea QUEJUAN B., Courtier Spécialiste de la Signature Lagrange

Portable : (00 33) 6.76.67.22.05 – Mail : andreacourtierlagrange@hotmail.fr
 

 

IN SITU
Critique réalisée par
Bérengère Lepine
Historienne de l’art
 
« Nel mezzo del cammin di nostra vita », « Au milieu du chemin de notre vie ». Ce premier vers du premier chant de l’Enfer, par lequel Dante non seulement sonne le début mais, plus profondément, situe sa Divine Comédie, revient comme un leitmotiv dans le tableau In Situ de Maria Lagrange. Ce voyage allégorique, voire biographique, à travers l’angoisse et la souffrance, se déroule dans une composition éclatante de couleur, où les formes se réunissent progressivement pour évoquer les éléments principaux de la scène et ainsi poser le décor. Nous distinguons l’oiseau de la tempête, les colonnes d’Hercule, la cascade qui se jette furieusement dans le fleuve infernal conduisant une barque vers un point rouge enflammé.
Ces quelques motifs esquissent un contexte mais interdissent que celui-ci soit définit précisément. Le narratif est délibérément flou. Il est impossible d’affirmer une lecture objective de la scène alors même que le titre du tableau semble contredire ce phénomène. In Situ : définition de l’environnement d’une action, de sa place d’origine. Mais si le lieu ici est évoqué, le sens du tableau se désincarne de l’espace qu’il occupe…
La figuration de la disparition, paradoxe qui sous-tend la série de la Divine Comédie de Lagrange, trouve dans cette toile une nouvelle forme d’expression. En dépeignant un espace d’action sans action, Lagrange met en scène une absence qui permet au spectateur de combler ce vide à la lecture de sa propre vie.
 Version Española
In situ
Crítica realizada por
Bérengère Lepine
Historiadora del arte
 
 
1988-1995



Oleo, seda en tela y papel sobre tela de lino.
Firmado abajo a la derecha, 24 x 19 cm
Proveniencia: Taller de la artista
Colección privada, Paris

"Nel mezzo di nostra vita del Cammin", "En medio del camino de nuestra vida". Ese primer verso del primer canto del Infierno, en el cual Dante no solamente nos anuncia el principio sino también, más profundamente sitúa su Divina Comedia, nos vuelve como leitmotiv en el cuadro “In Situ” de María Lagrange. Este viaje alegórico o biográfico, a través de la angustia y el sufrimiento, se despliega dentro de una composición explosiva de colores, donde las formas se reúnen progresivamente, para evocar los principales elementos de la escena y así, plantear el decorado escenográfico. Distinguimos el pájaro de la tempestad, las columnas de Hércules, la cascada que desemboca furiosamente en el rio infernal, conduciendo  una barca hacia un punto rojo enllamarado.
Estos motivos esbozan un contexto, pero impiden precisamente que este mismo se defina. La narrativa es deliberadamente borrosa. Es imposible establecer objetivamente una lectura de la escena, aunque el título de la obra parece contradecir estos fenómenos. In Situ: definición del  contexto de una acción, de su lugar de origen. Pero si bien ese lugar esta aquí evocado, el sentido del cuadro se desencarna del espacio que lo ocupa…
La figuración de la desaparición, paradoja que subyace en la serie La Divina Comedia de Lagrange, encuentra en esta tela una nueva forma de expresión. Pintando descriptivamente un espacio de acción sin acción, Lagrange pone en escena una ausencia que permite al espectador llenar ese vacío mediante la lectura de su propia vida.
 
 

 

dimanche 18 novembre 2012

Ventes Mois de Novembre 2012 / Ventas de noviembre 2012

Version Française
 
 
www.piasa.fr
http://www.piasa.fr/maria-lagrange-n%C3%A9e-en-1958-situ-1988-1995
Espace Pierre Cardin
1&3 avenue Gabriel 75008 Paris
75008 Paris

 
Si vous voulez acheter ces tableaux  appelez
Andrea Quejuan
Courtier spécialiste de la signature LAGRANGE
00 33 (O)6 76 67 22 05
 
 
Fiche technique

L’artiste

 
Maria Lagrange est une artiste hors pair qui exprime ses idées philosophiques  sur de multiples supports plastiques et adopte une démarche holistique des techniques picturales.
Elle surmonte courageusement le visuel cloisonné par l’histoire de l’art et garde volontairement une identité mystérieuse effacée derrière la diversité iconographique de ses nombreuses séries.
De ses protocoles picturaux se dégage une formidable liberté qui prend source dans les rigoureuses techniques anciennes de la peinture sur toile, glacis, sfumato, dessin en clair-obscur, etc. et les techniques actuelles issues de l’industrie de l’image, sans aucun préjugé ni revendication de style.
Politiquement expérimentatrice, elle utilise la liberté intellectuelle et factuelle de sa génération et de son genre pour explorer le champ visuel employant des solutions psychologiques, spirituels et philosophiques sans pour autant lâcher la condition sociologique qui la rattache à l’actualité.
Nous sommes confrontés à une idéologie picturale qui nous montre sa façon de vivre notre temps. Une idéologie attachée à la personnalité de l’artiste qui, par son vécu et sa singularité historique, nous amène à percevoir différemment notre époque attachée aux conventions créées  par les produits de l’art.
Pour parler de produit artistique, chez Maria Lagrange, l’essentiel est la vision d’ensemble qui constitue son œuvre tout au long de ses trente ans de carrière, sans concessions inutiles au système de production culturelle. Elle montre clairement qu’elle reste la  seule créatrice de son espace intellectuel en plein usage de sa liberté d’expression.

 
 
Série La Divine Comédie
 
Réalisée fondamentalement entre 1988 et 1998, cette série doit son nom aux points communs entre le vécu de LAGRANGE et  celui de Dante : art, politique, exil, famille, utopie mystique, etc.
Au 12ème siècle, la ville de Florence est la seule à réussir une révolution populaire, démocratique et laïque apportant un progrès  qui aboutira à la Renaissance. Au sein de la seule et nouvelle cité-état  du monde connu, les artistes étaient les piliers mystiques fondateurs de la nouvelle politique qui, plus tard, changera le monde entier.  Tout l’œuvre de Dante est un  miroir et une métaphore des années vécues par l’artiste en Argentine à l’époque de la dictature.
Ayant appartenu à la génération des trente mille disparus et d’un million d’exilés idéologiques d’Argentine,  LAGRANGE nous livre une forme visuelle de la « Disparition forcée de personne » (Convention  présentée par L’Argentine à l’ONU pour la création de la figure  juridique  du crime contre l’humanité des  Disparus).
L’œuvre nous montre la claire représentation d’un organisme social, conformé par la simultanéité des corps  et des actions que constitue le tissu vivant en perpétuel mouvement. Les scènes sont dans la majorité dépourvues de protagonistes (car ils sont forcément disparus du champ visuel) mais les absences  se font  présentes dans le corps collectif qui doit continuer malgré ce paradoxe.
La série de la Divine Comédie est un travail iconographique-pictural sur le temps humain qui « est » au présent  dans l’espace de vie et à la fois traverse le temps historique.
 
La Figuration graduelle
Le paradoxe d’ « être », et « être disparu » est mis en scène par la technique Figuration graduelle, inventée par l’artiste pour cette série.
La FG est un procédé adapté des anciennes techniques de trompe-l’œil, provenant de l’histoire de l’art, et divers effets optiques actuels qui permettent obtenir un effet de « disparition » d’un corps, ou une situation présente dans le champ visuel. Par la suite, les dispositifs peuvent « apparaître » par un processus graduel ou soudainement, produisant un effet révélateur, pour ensuite continuer à émerger et submerger de manière indéterminée.
ADER
Mercredi 21 novembre 2012
14h Salle 7
 
Contre-jour
Contre-jour (en vente chez ADER)
Tableau, huile sur toile de lin, technique mixte avec soie, de 24 x 35 (F3). Nous voyons dans cette pièce que le corps social est désincarné de ses éléments vivants, à tel point que les structures du destin sont visibles au second plan. En même temps, nous constatons que les situations interpersonnelles  ont du mal à se constituer. Les individus s’efforcent de simuler l’arrachement de plusieurs de leurs membres. Le centre géographique du tableau est habité par un soleil mourant qui saigne en produisant une lumière en contre-jour. La transparence grenat  de la couleur dénonce le drame, cherchant, dans la froideur verte qui touche les corps,  la sérénité de la phtalocyanine de cuivre chloré qui, comme le cri de Munch, s’écoute dans le silence.  


 











 
PIASA

Vendredi 30 de novembre 2012

ESPACE PIERRE CARDIN
Espace Pierre Cardin
1&3 avenue Gabriel 75008 Paris
75008 Paris

14 h


In Situ

 
 



 
Version Española
 
 
 
 











Si vive en el exterior y quiere comprar estos cuadros
llame a
Andrea Quejuan
Courtier spécialiste de la signature LAGRANGE
00 33 (O)6 76 67 22 05

La artista

María Lagrange es una artista única que expresa sus ideas filosóficas sobre múltiples soportes plásticos y adopta un enfoque holístico de las técnicas en pintura.


Valientemente, supera las tabicaciones visuales instituidas por la historia del arte y mantiene voluntariamente una identidad misteriosa, ubicándose por detrás de la diversidad iconográfica de sus numerosas series.


Sus protocolos de trabajo conforman una enorme libertad pictórica cuyas raíces se encuentran en las rigurosas técnicas antiguas de la pintura sobre tela, glacis, sfumato, dibujo claroscuro, etc., junto a las técnicas actuales de la industria de la imagen, sin ningún tipo de prejuicio, ni reivindicación alguna de estilo.


Políticamente experimentadora, utiliza la libertad intelectual y factual de su generación y género para explorar el campo visual, usando soluciones de otros campos, como el psicológico, espiritual y filosófico, sin soltar la condición sociológica, que la mantiene inserta en la actualidad.


Nos confrontamos aquí a una ideología pictórica que nos muestra su manera de vivir nuestro tiempo. Ideología unida a la personalidad del artista que, a través de su experiencia y de su singularidad histórica, nos lleva a percibir de forma diferente nuestro tiempo, demasiado atado a las convenciones creadas por los productos del mercado del arte.


Para hablar sobre el producto artístico, en el caso de María Lagrange, la clave es la visión de conjunto que constituye su trabajo a lo largo de sus treinta años de carrera, sin concesiones innecesarias al sistema de producción cultural. Esto demuestra claramente que sigue siendo la única dueña de su espacio intelectual pleno de su libertad de expresión.

 


Serie La Divina Comedia


La mayor parte de esta serie fue realizada entre 1988 y 1998, su nombre se debe a las similitudes entre las experiencias de Lagrange y el Dante: el arte, la política, el exilio, la familia, la utopía mística, etc.


En el siglo 12, la ciudad de Florencia, es la única en lograr la primera revolución popular, democrática y laica, cuyo progreso conducirá al Renacimiento. En el centro de la nueva ciudad-estado del mundo conocido, los artistas fueron los pilares místicos que sustentaron la nueva política que más tarde cambiaría el mundo entero. El trabajo de Dante es un espejo y una metáfora de años vividos por la artista en la Argentina durante la época de la dictadura.



Habiendo pertenecido a la generación de treinta mil desaparecidos y un millón de exiliados ideológicos, LAGRANGE nos revela una forma visual de "desaparición forzada de personas" (Convención presentada por la Argentina, ante las Naciones Unidas para la creación dela figura jurídica de Desaparecidos y designarla como crimen de lesa humanidad).


La obra exhibe una clara representación visceral del organismo social, conformado por la simultaneidad de los cuerpos y las acciones que constituyen el tejido vivo en constante movimiento. Las escenas, en su mayoría carecen de protagonistas (debido a que están forzosamente “desaparecidos” del campo visual), pero las ausencias se hacen presentes en los faltantes del cuerpo colectivo que debe continuar funcionando a pesar de esta paradoja.


La serie de la Divina Comedia es un trabajo iconográfico-pictórico que trata la cuestión del tiempo humano, que "existe" en el presente, dentro de un espacio de la vida, mientras que a su vez atraviesa el tiempo histórico.

 



Figuración gradual


La paradoja de "ser" y estar "desaparecido", se evidencia por medio de la técnica Figuración gradual, creada por el artista para esta serie.

La FG es un procedimiento adaptado de las técnicas antiguas de “trompe-l'oeil”,provenientes de la historia del arte, sumadas a diversos efectos ópticos modernos que permiten obtener la ilusión de la "desaparición" de un cuerpo, o una situación dentro del campo visual. Posteriormente, los dispositivos pueden "aparecer" a través de un proceso gradual o de modo repentino, produciendo un efecto contundente de revelación, luego la imagen continua a surgir y sumergirse en ella misma de manera indeterminada.


Contraluz (disponible en la venta ADER)

Cuadro, óleo sobre lienzo, collages en seda, 24 x 35 (F3). Vemos en esta pieza que partes del cuerpo social esta desencarnado de algunos de sus miembros vivientes, hasta el punto que las estructuras del destino que se hayan en el fondo se vuelven visibles. Al mismo tiempo, se constata que las situaciones interpersonales son difíciles de establecer. Las personas se esfuerzan por simular el arrancamiento de varios de sus miembros. El centro geográfico del cuadro está habitado por un sol moribundo que irradia una luz a contraluz. La transparencia de color granate denuncia el drama, buscando en el frío verde que invade los cuerpos, la serenidad de ftalocianina de cobre clorada, que como en “El grito” de Munch, se escucha en silencio.







Información sobre las casas de subastas
 





La siguiente es la lista de las 20 mejores "Société de Ventes Volontaires" (SVV) de Francia, resultado del 2011 según "Art Media Agency". Solo en Paris hay alrededor de 80 "SVV" sin contar con la región parisina (los alrededores de Paris) y el resto de Francia.

 

La venta del miércoles es con el estudio ADER, la del 30 de noviembre con PIASA; también ya tenemos confirmadas, Europauction, Versailles Enchères, Pierre Bergé y otras en curso también de esta lista. Para darle una idea de nuestra ubicación.

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Las subastas las organizan las "SVV" pero se realizan en una institución que se llama DROUOT. Este establecimiento fue inaugurado por primera vez el 1 de junio de 1850. Es el lugar mas antiguo que existe en el mundo en realizar ventas de subastas. Toda esta "gran familia" son personas que vienen trabajando de generaciones tras generaciones, son un grupo muy prestigioso y exclusivo que asegura la experiencia necesaria para lograr experticia. DROUOT le dio a Paris el nombre de "Capital Mundial del Mercado del Arte", por ahí pasan las mas valiosas firmas del mundo,Van Gogh, Chagall, Dali, Hiroshige, etc y por supuesto la obra de María LAGRANGE, quien tiene una cotización progresiva desde hace 20 años..

 

 

LISTA DE LAS MEJORES "SVV" 2011 SEGUN "ART MEDIA AGENCY":


 

1- Sotheby’s France. Montant adjugé : 144,7 M€, contre 79,7 M€ en 2009 ;

2- Christie’s France. Montant adjugé : 144,3 M€, contre 383,1 M€ en 2009 ;

3- Artcurial-Briest-Poulain-F.Tajan. Montant adjugé : 81,8 M€, contre 55,3 M€ en 2009 ;

4- Piasa. Montant adjugé : 36,5 M€, contre 26,5 M€ en 2009 ;

5- Tajan. Montant adjugé : 29,7 M€, contre 24,7 M€ en 2009 ;

6- Millon et Associés. Montant adjugé : 25,9 M€, contre 23,1 M€ en 2009 ;

7- Claude Aguttes. Montant adjugé : 25,8 M€, contre 26 M€ en 2009 ;

8- Cornette de Saint Cyr Maison de Ventes. Montant adjugé : 20,6 M€, contre 18,7 M€ en 2009 ;

9- Pierre Bergé et Associés. Montant adjugé : 19,8 M€, contre 16,7 M€ en 2009 ;

10- Beaussant-Lefevre. Montant adjugé : 16,7 M€, contre 16,3 M€ en 2009 ;

11- Gros & Delettrez. Montant adjugé : 11,3 M€, contre 14,2 M€ en 2009 ;

12- Versailles Enchères. Montant adjugé : 10,7 M€, contre 7,9 M€ en 2009 ;

13- Société Thierry de Maigret. Montant adjugé : 10 M€, contre 10,0 M€ en 2009 ;

14- Osenat. Montant adjugé : 10 M€, contre 13,3 en 2009 ;

15- Europ Auction. Montant adjugé : 10 M€, contre 0,6 M€ en 2009 ;

16- Fraysse et Associés. Montant adjugé : 10 M€, contre 8,5 M€ en 2009 ;

17- Binoche Renaud et Giquello. Montant adjugé : 9,7 M€, contre 8,2 M€ en 2009 ;

18- Camard & Associés. Montant adjugé : 8,3 M€, contre 4,8 M€ en 2009 ;

19- Delorme, Collin du Bocage. Montant adjugé : 8,2 M€, contre 7,7 M€ en 2009 ;

20- Ader. Montant adjugé : 7,9 M€, contre 5,4 M€ en 2009.

 









 





vez el 1 de junio de 1850. Es el lugar mas antiguo que existe en el mundo en realizar ventas de subastas. Toda esta "gran familia" son personas que vienen trabajando de generaciones tras generaciones, son un grupo muy prestigioso y exclusivo que asegura la experiencia necesaria para lograr experticia. DROUOT le dio a Paris el nombre de "Capital Mundial del Mercado del Arte", por ahí pasan las mas valiosas firmas del mundo,Van Gogh, Chagall, Dali, Hiroshige, etc y por supuesto la obra de María LAGRANGE, quien tiene una cotización progresiva desde hace 20 años..